Le sage ne réagit pas.
Celui qui contrôle réagit intérieurement, mais empêche la réaction de s’extérioriser.
Le sage est en paix.
Celui qui contrôle bouillonne et contient ses émotions.
Le sage accueille.
Celui qui contrôle rejette ou résiste.
Le sage sait.
Celui qui contrôle cherche à ce que l’on croit qu’il sait.
La rivière est le courant.
Le sage est l’eau.
Celui qui contrôle est la roche.
Celui qui contrôle reste toujours figé, affecté à ses ressentis, résistant face au courant.
Il veut que l’on le croit dur et résistant, c’est ce qui fait de lui encore sa faiblesse.
Le sage connaît les tenants et aboutissants, il n’est donc plus sujet au flux de l’eau, des émotions, il Est.
Il ne fait qu’Un avec le courant, Il Est le courant.
Ainsi le sage connaît la nature du Courant, qui n’est d’autre que l’Amour, agissant tel un moteur pour l’expansion intérieure.
Le sage voit ainsi la cause derrière les événements, il est l’observateur intérieur et non l’observateur extérieur.
Il ne juge ainsi pas les émotions mais les voit comme une infinie palette d’expression de la Vie pour ensemencer chaque être et approfondir leur expérience de Dieu.
Le sage peut jouer tous les rôles car il ne s’identifie à aucun.
Il est cette magnifique lune reflétant le Soleil Divin.
Il sait, en la plus parfaite mesure donner chaque expression de la Vie pour en faire un ferment pour l’âme de son prochain.
Ainsi celui qui contrôle n’est que la pierre angulaire d’une voûte vouée à s’effondrer.
Il n’est que la pierre qui retient la chute mais dont celle-ci est inévitable.
Celui qui contrôle ne peut venir à bout du contrôle que par l’humilité.
Il accepte de réagir encore, il accepte d’avoir des émotions, il accepte de faire un travail intérieur pour accueillir la vacuité totale du Divin.
Celui qui contrôle doit se laisser l’espace pour expérimenter, c’est à dire vivre ses émotions, même si cela peut paraître étrange.
Car en les vivant, il expérimente dans la chair la connaissance, l’enseignement de la vie.
Il apprend donc à se connaître, et donc à connaître la Vie et l’Univers.
Connais-toi toi même et tu connaîtras les secrets de l’univers.
Dieu n’est pas différent de nous.
Il vit en chacun de nous sans intermédiaire.
Ainsi celui qui n’érige plus de barrière par son contrôle, accueille pleinement sa véritable nature au fur et à mesure des expériences.
L’intelligence Divine lui pourvoit des expériences parfaitement ajustées afin qu’il brise ses résistances et qu’il tende vers davantage d’Amour.
Celui qui ne contrôle plus, accueille.
Il devient donc ce terreau fertile dans lequel Dieu peut semer ses graines.
Il cesse d’être cette terre aride rejetant la moindre expression de peur d’être pris de court.
Ainsi, parfois, celui qui se laisse aller aux émotions n’est pas celui qui est le plus faible, mais le plus fort de les accueillir et de les vivre.
Ainsi celui qui voit en chaque chose la main de Dieu, sera Celui qui prendra appui sur Elle.
Vous êtes la Vie, vous Êtes Amour.
Ainsi en contrôlant c’est votre véritable Nature que vous rejetez.
L’amour est cette merveilleuse onde qui vous embrasse vous-même lorsque vous vous rejetez votre propre courant de Vie.
Aussi obstiné qu’il soit, celui qui contrôle finit toujours par être Embrasé par le Feu Divin.
Il peut s’oublier longtemps, mais il ne peut échapper à sa véritable nature.
L’Amour.
Ainsi celui qui accueille sa Nature, devient peu à peu sage.
Il fait son expérience et apprend de celle-ci, ce qui fait qu’il réagit de moins en moins aux illusions de la matière.
Il finit par ne plus avoir besoin d’aucun contrôle car il se confond avec le Courant lui même.
Il incarne la Divinité
Merci pour votre lecture,
Merci pour votre rayonnement,
Lucas